Un oeil pour voir, et l'autre aussi… et le coeur qui écoute !
Du 25/09 au 30/09 j’ai parcouru 193 km à pieds sur le chemin de Stevenson (GR70), et la Régordane (GR700). Cet article complète le Récit du jour de cette aventure sur mon « Blogue à part » qui remplace (sans pub) tous mes autres (scIence, Litho, Poésie et donc Photos (celui-ci)) depuis le 21 décembre 2022.
J’ai décidé de rassembler mes blogs…
Plus facile à gérer, plus personnalisable,
Et moins publicitaire (même, pas du tout !)
Retrouvez-moi sur
Le froid a frappé fort
D’un seul coup de couteau en coin
Il a ciselé l’eau sans autorisation
De la part de l’étang transi.
Jeune et fringant, il ose.
Elle n’est pas encore éclose,
Elle est dans la fleur de l’âge
En plein débourrage.
Il ne sait pas s’y prendre,
Elle ne veut plus attendre.
Ils s’aiment.
Il y a trois rosiers ici… saurez-vous déterminer les quatre intruses entre ces roses ?
La rose n’est pas rose
Parfois elle s’expose,
Elle pause
L’horizon est cette ligne Entre Terre et Ciel
Qui se dessine comme un no-mans land
Entre ma réalité et l’improbable cosmique.
Où est-elle ailleurs que dans le regard ?
Comme l’arc-en-ciel, il suffit de tourner la tête
Et la ligne change de mode, de style, d’ambiance.
L’ultime ligne ETC n’est presque toujours que composite
Le pluriel dans le singulier, une horizodiversité
Qui s’habille tous les jours et à chaque heure, chaque minute presque
De couleurs et d’ombres différentes, soufflées par le vent.
Au détour de Gorée
A deux doigts de Dakar
Les couleurs suffisent à Ibou Diagne
Pour montrer les richesses de son Afrique.
(Un grand merci aux photographes)
L’artiste :
Que dire d’autre que
Regardons autour de nous
Avec une sans curiosité
Évidemment,
Savoir un nom
Titille l’esprit.
Mais si on regarde
On se lie
On finit par connaître.
C’est mieux de toucher l’arbre
Que de savoir nommer…
Les sens comptent plus que la pensée
Car ils sont le lien,
Ils nous rattachent
Et le monde nous nourrit par eux.
Temps arrêté,
Forme innocente et naïve
Forme fantasque, libre,
Forme inattendue, imprévisible.
Passe le temps qui fige les formes
Arrive le temps qui donne les formes
Ainsi va la vie
Qui arrête et mobilise tout.
Lignes insolentes
Brouillard confus
Nuée hirsute
Non, neige tailladée
Par un soleil indifférent
La ligne qui dessine,
Les lignes qui fascinent,
Fouillis ou pureté…
Les lignes séduisent,
Étouffent ou guident,
Parlent d’une histoire
Sans son passé ni son devenir.
Photographie Patrick ROUSSEL 