Ah, ce vent qui aboie, cette brusque pluie,
Et ce petit bout d’ouest encore à peine orné de nuit.
Les premières gouttes s’éclatent sur la surface verticale
Lancées à pleine vitesse et bousculées par les rafales.
La lumière chaude du dedans protecteur
Et ces perles qui se dessinent et scintillent sans couleur.

Trouver un réglage, une façon de voir
Ne pas briser l’instant qui se dessine dans le noir.

Puis les premiers moments fuient face à la barbarie
Sans doute pour garder leur magie et se mettre à l’abri.
Les dessins s’estompent sous l’assaut du nombre.
L’or et le noir se figent en traces heureuses entre la lumière et l’ombre
Comme des cheveux d’anges luttant contre la ténèbre.
Puis un (auto)portrait apparaît…

Merci la Terre, l’Eau, l’Air et le Feu
Merci la Lumière pour cet instant heureux.
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