RAPPEL : les yeux valent tous les capteurs photo… parce que chez ces derniers, il n’y a rien derrière pour mettre en lumière, seulement l’ombre des chiffres.
Ce site est dédié à mes photos sur trame de poésie.
Photo de Viola Loretti ayant atterri sur mon mur facebookien accompagné de cette citation de Charles-Ferdinand Ramuz ([1878 – 1947] – écrivain et poète suisse in Les belles pages de c. f. ramuz – édition 1950) :
» Il n’y a plus de solitude là où est la poésie. «
Ma passion pour le ciel d’où peut-elle venir ? D’un petit carré bleu que dessinait ma mère Quand les nues s’écharpaient dégageant un espoir De retour du beau temps.
Ma passion d’horizons ? Une idée de partir En la quête d’un rêve, parcourant notre Terre Dans la course solaire qu’Il emprunte le soir Comme un rêve d’amant.
... Tout reprend son âme, L’enfant son hochet, Le foyer sa flamme, Le luth son archet ; Folie ou démence, Dans le monde immense, Chacun recommence Ce qu’il ébauchait. …
L’aurore s’allume, de Victor Hugo. Ce poème trouve-t-il son reflet dans ce couchant, dans cette heure qui va aller se crépusculant dans une sorte d’abandon, dans une extinction des formes vers l’invisible de la nuit, dans l’ouverture au mystère de l’in(dé)fini (le poème relève du recueil : Les Chants du crépuscule) ?
Ces ciels flamboyants ne se montrent-ils pas plus fréquents ? Sont-ils la conséquence du chaos climatique dans lequel nous sombrons avec la Terre par notre faute ? Sont-ils l’amorce d’un changement dans l’histoire de la planète que l’humanité décide péniblement de soutenir à travers plus d’honorabilité, de respect, pour elle et pour elle-même ?
Le beau jaillissant des cieux donne à la nature sa fragrance de vie.
Les âmes les plus humbles s’émeuvent de ces spectacles qui sont autant de signes d’espoir tandis que les âmes les plus vils vont commencer à fondre dans l’immensité de tels feux célestes.
Le beau percute. Un simple geste d’amour devrait suffire à l’émotion.
Mais parfois, pour remuer certaines âmes trop terre à terre, trop terre à Terre, trop rigides et obtuses, le ciel doit s’y mettre pour que les gens relèvent la tête. Il doit leur révéler la Terre. C’est si simple pour lui d’éblouir nos âmes en d’aussi vastes spectacles.
On ne peut rester coi devant tant de feu éphémère.
…
Faut-il encore pouvoir de désempêtrer de nos écrans de fumée, du vide dans lequel on se complait et oser, simplement, regarder dehors avec ou sans ce genre d’instant magique….
Au risque de casser le rêve, je dirais que le ciel ne le fait même pas exprès… Il est. C’est tout. C’est juste à nous d’en prendre conscience et de former le message qui convient.
Voici deux vivants admirables, témoins de la vie de la Terre. Leur regard est une ouverture sur le Monde. Ils disent ici ce qu’il nous faut apprendre, ou savoir, pour connaître et accéder au Réel.
En tant que « scientifique », je n’arrive pas suffisamment à voir plus loin que le bout de ma lorgnette, alors que des gens comme Ji-Young ou Vincent Munier pulvérisent le rapport entre l’humain et le monde. Ils réalisent l’union : le monde s’éclaire en eux en même temps qu’ils rendent humain le monde autour d’eux.
Le froid a frappé fort D’un seul coup de couteau en coin
Il a ciselé l’eau sans autorisation De la part de l’étang transi.
Peinture sous glace : Cette peinture éphémère Qu’un rayon de soleil osé S’est aventuré malgré lui À effacer de notre monde La photographie l’a sauvée, « Immortalisée » sur un support À peine moins éphémère qu’elle.
Un succès inespéré pour l’association Pêle-mêle organisatrice. Des artistes magnifiques, libres, inattendus, puissants. Non, non, ce n’est pas du vent, c’est VRAI. Merci à eux pour leurs jeux et leur beauté, leur chant, leur présence, leur performance dans leur domaine respectif. Un petit florilège d’images et d’impressions va suivre mais je voudrais aussi remercier le public pour sa présence (parfois un peu bruyante près de la buvette alors que certains sons ailleurs n’étaient pas amplifiés) et bien sûr les organisateurs et la mairie sans qui rien de tout cela n’aurait vu le jour en une soirée radieuse.
Je suis désolé pour ceux qui n’auraient pas ici une place suffisante : je ne suis pas photographe officiel etl’envie de participer intérieurement à ce spectacle vivant était plus forte que celle de traquer l’image choc derrière un écran !
Jeune et fringant, il ose. Elle n’est pas encore éclose, Elle est dans la fleur de l’âge En plein débourrage. Il ne sait pas s’y prendre, Elle ne veut plus attendre.
Ils s’aiment.
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Il y a trois rosiers ici… saurez-vous déterminer les quatre intruses entre ces roses ?
Dieu seul sait où peut mener l’art, oh, pas un dieu binoclard à la barbe de 15 milliards d’années… non le vrai ! Même pas celui des églises, des mosquées, des temples et autres nids d’aigle et d’âme, non, là on ne trouve que des dieux inaccessibles, souvent de pacotilles, d’apparats, ils sont fait en sucre d’orge comme des choses du dehors…
I) Variations sur une photo de neige dans le Gard… le 6 janvier 2021.
Aux allures de haïcku libre
Combien de fèves glacées Et combien de rois au ciel ? Temps de frangipane…
… et de couronnes de papier !
Lumineuses nébuleuses, pépinères d’étoiles à six branches
Incroyable : des nuages qui savent écrire (faux) sur fond de ciel bleu (vrai, au moins en tant que source de la photo (Gard, 30, France))
Horizon céleste sans retouche (Aube, 10, France)
pour Claire, entre autres, qui connaît souvent d'autres cieux et s'émerveille de leur présence omnichangeante.
Un pour tous, tous en lui
No man’s land, no limit, no futur, no past, no destroy
Eu sou Nao tenho palavras para me espressar mas todas a palvras me es espressam Nao tenho significado mas dou significado a tudo que é percebido Eu sou sem começo et fim mas todas as coisas começam et terminan em mim **
Le ciel prend des couleurs qui bousculent son bleu.