La ligne ETC

L’horizon est cette ligne Entre Terre et Ciel
Qui se dessine comme un no-mans land
Entre ma réalité et l’improbable cosmique.

Où est-elle ailleurs que dans le regard ?
Comme l’arc-en-ciel, il suffit de tourner la tête
Et la ligne change de mode, de style, d’ambiance.

L’ultime ligne ETC n’est presque toujours que composite
Le pluriel dans le singulier, une horizodiversité
Qui s’habille tous les jours et à chaque heure, chaque minute presque
De couleurs et d’ombres différentes, soufflées par le vent.



Garde-robes inépuisable et même in-fini
C’est-à-dire non pas très très … grande
Mais hors du fini, infini mais là à côté de nous,
Quelque chose de l’ordre du divin.



Toujours le même espace corporel,
La malléabilité seule de l’apparence est changeante.
Toujours l’espoir d’être vu autrement
L’humain n’est pas un horizon pour lui
Mais sa quête en est un et même un au-delà de l’horizon.
Toujours la même soif d’être soi,
Tel que personne ne le voit
Qui attarde son regard souvent sur l’apparence.
Votre commentaire