CIELS et CIEUX

Incroyable : des nuages qui savent écrire (faux) sur fond de ciel bleu (vrai, au moins en tant que source de la photo (Gard, 30, France))
A Chessy-les-prés
Horizon céleste sans retouche (Aube, 10, France)
pour Claire, entre autres, qui connaît souvent d'autres cieux et s'émerveille de leur présence omnichangeante.

Un pour tous, tous en lui

No man’s land, no limit, no futur, no past, no destroy

Eu sou
Nao tenho palavras para me espressar mas todas a palvras me es espressam
Nao tenho significado mas dou significado a tudo que é percebido
Eu sou sem começo et fim mas todas as coisas começam et terminan em mim
**

Le ciel prend des couleurs qui bousculent son bleu.

Où est-il ?

Que fait-il ? Que dit-il ?

Flotte-t-il entre tangible et spirituel ?

Comment ne pas crier un nom vers ses hauteurs enflammées du soir ?

Comment ne pas penser quand il se fâche que la nature est vie avant tout ?

Comment oublier que rien ne s’achève, tout change en se transformant peut-être mais, aussi en perdurant dans la constance de son changement ?

Regarde le Ciel , multiple toujours malgré son unicité d’être, dessinant comme à l’envie (en-vie) du bonheur, du malheur comme un bébé qui pleure ou rigole ou qui dort bercé par le chant des étoiles ?

N’est-on pas comme lui dont les nues dessinent des rêves qu’on laisse fuir comme autant de message ? N’attend-on pas aussi la pluie comme un espoir de fraîcheur, de verdeur pour répondre à l’ardeur du Soleil ?

Regarde le Ciel, il n’y en a qu’un, il est comme un regard qui trahit des pensées profondes qui nous parlent mais dont le langage nous échappe. Il est. Omniprésent, omnipotent, faisant la pluie et le beau temps dans nos vies.

N’avons-nous donc jamais une pointe de plaisir quand sa colère le sort de ces gonds, remettant de l’ordre, permettant le neuf, la reconstruction ? Inversement, ne rappelle-t-il pas parfois un regard, bleuté ou non, capable de rire, aimer, craindre, hésiter, apaiser, trahir un sentiment intime ?

Il est où ce Ciel sans corps qui se colore d’âme en permanence et respire comme nous autant la lumière que l’air, inspirant la douceur autant que le feu, expirant parfois trop violemment pour notre fragilité mais le plus souvent avec une tendresse apaisante ? Où est-il lui qui se drape de lumière, se voile d’un timide nuage ou d’une bure lourde et épaisse, s’habille de bleu ou de noir ?

N’est-il pas qu’une âme pure et claire capable de se déchirer dans l’éclair qui nous éclairant de la lumière d’un autre monde vit et vibre jusqu’au fond de nous autres, poussières de ciel tombés sur le plancher des vaches ?

N’est-il pas qu’une image de nous ?


*
Portuguese: céu English: sky German: Himmel Bulgarian: небе Swedish: himmel Danish: himmel Spanish: cielo Romanian: cer Russian: небо Arabic: سماء Greek: ουρανός Finnish: taivas Hindi: आकाश Italian: cielo Japanese:Thai: ท้องฟ้า Urdu: آسمان
traductions via https://translatr.varunmalhotra.xyz/

** Texte extrait de cette vidéo en portugais, pour le chant, sur la base de I am, poème méditatif de Rupert Spira :
Je suis
Je n’ai pas de mots pour m’exprimer mais tous les mots m’expriment
Je n’ai pas de sens mais je donne du sens à tout ce qui est perçu
Je suis sans commencement ni fin mais toutes choses commencent et finissent en moi


Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :