Ciel ! En corps…

Ma passion pour le ciel d’où peut-elle venir ?
D’un petit carré bleu que dessinait ma mère
Quand les nues s’écharpaient dégageant un espoir
De retour du beau temps.

Ma passion d’horizons ? Une idée de partir
En la quête d’un rêve, parcourant notre Terre
Dans la course solaire qu’Il emprunte le soir
Comme un rêve d’amant.

Autres horizons sur ce blog

Folie ou démence

...
Tout reprend son âme,
L’enfant son hochet,
Le foyer sa flamme,
Le luth son archet ;
Folie ou démence,
Dans le monde immense,
Chacun recommence
Ce qu’il ébauchait.

L’aurore s’allume, de Victor Hugo. Ce poème trouve-t-il son reflet dans ce couchant, dans cette heure qui va aller se crépusculant dans une sorte d’abandon, dans une extinction des formes vers l’invisible de la nuit, dans l’ouverture au mystère de l’in(dé)fini (le poème relève du recueil : Les Chants du crépuscule) ?

Ces ciels flamboyants ne se montrent-ils pas plus fréquents ? Sont-ils la conséquence du chaos climatique dans lequel nous sombrons avec la Terre par notre faute ? Sont-ils l’amorce d’un changement dans l’histoire de la planète que l’humanité décide péniblement de soutenir à travers plus d’honorabilité, de respect, pour elle et pour elle-même ?

Le beau jaillissant des cieux donne à la nature sa fragrance de vie.

Les âmes les plus humbles s’émeuvent de ces spectacles qui sont autant de signes d’espoir tandis que les âmes les plus vils vont commencer à fondre dans l’immensité de tels feux célestes.

Le beau percute. Un simple geste d’amour devrait suffire à l’émotion.

Mais parfois, pour remuer certaines âmes trop terre à terre, trop terre à Terre, trop rigides et obtuses, le ciel doit s’y mettre pour que les gens relèvent la tête. Il doit leur révéler la Terre. C’est si simple pour lui d’éblouir nos âmes en d’aussi vastes spectacles.

On ne peut rester coi devant tant de feu éphémère.

Faut-il encore pouvoir de désempêtrer de nos écrans de fumée, du vide dans lequel on se complait et oser, simplement, regarder dehors avec ou sans ce genre d’instant magique….

Au risque de casser le rêve, je dirais que le ciel ne le fait même pas exprès… Il est. C’est tout. C’est juste à nous d’en prendre conscience et de former le message qui convient.

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